En plus d'organiser des activités, le Réseau Histoire envoie un bulletin électronique qui diffuse des offres d'emplois et des événements en lien avec l'Histoire.

Pour vous y abonner gratuitement: reseau.histoire@uqam.ca

Si vous souhaitez vous joindre au comité organisateur, contactez assistant.histoire@gmail.com.

Qui sommes-nous ?

Montréal, Québec, Canada
Le Réseau regroupe des étudiants, des diplômés et des professeurs de l'UQAM. Un comité organise une variété d'activités en lien aux débouchés professionnels dans le domaine de l'histoire ainsi que des activités de réseautage.

mercredi 25 janvier 2012

COMPTE-RENDU du Midi-causerie : Les maîtrises après le bac en histoire

Voici le compte-rendu du Midi-causerie Les maîtrises après le bac en histoire du mercredi 25 janvier 2012. Merci à la quarantaine de participants.es présents.es et aux locutrices Nancy Gagnon, Anne-Julie Néron, Sofie Desjardins et Julia Poyet.

NANCY GAGNON
Étudiante à la maîtrise en histoire profil recherche, UQAM

Le profil recherche de la maîtrise en histoire vise plusieurs buts. Le programme forme des spécialistes dans la recherche dans la discipline historique, dans les méthodes de production et de communication de la recherche historique tout autant qu’il forme des enseignants pour le niveau collégial et des chercheurs pour répondre aux besoins des milieux professionnels* . La formation comprend quatre séminaires ainsi que la recherche menant à la rédaction du mémoire.

Il est vrai que les séminaires de maîtrise sont très exigeants, mais ils sont en même temps très intéressants. Les apprentissages sont diversifiés, stimulants et entraînent l’étudiant à approfondir ses connaissances. Personnellement, je suis très contente d’être inscrite dans ce programme. La qualité de l’enseignement est excellente et les professeurs sont disponibles pour les étudiants.

Quelques petits conseils pour les futurs étudiants à la maîtrise profil recherche : choisissez rapidement (si possible) votre sujet (ou votre orientation) de recherche afin de pouvoir faire un choix de cours approprié, pour pouvoir faire des demandes de bourse et dans le but de finir « dans les temps » votre cheminement.

*http://www.histoire.uqam.ca/programmes/3425/

ANNE-JULIE NÉRON
Étudiante à la maîtrise en histoire appliquée, UQAM

La maîtrise en histoire appliquée est un programme qui permet d'acquérir à la fois les compétences pour s'adresser au milieu universitaire et les compétences pour s'adresser à un auditoire non universitaire. La maîtrise permet donc d'obtenir de l'expérience pratique, grâce au stage et aux possibilités de contrats de travail en histoire appliquée.

Bien que j'aie trouvé mon expérience de maîtrise parfois difficile, puisque la charge de travail est importante et que le travail solitaire est aride, je la considère aussi très formatrice puisque j'ai acquis des compétences en recherche, en rédaction et en analyse qui me serviront toute ma vie, et dans plusieurs domaines. De plus, je me suis fait de nombreux contacts pour travailler dans le domaine de l'histoire appliquée à Montréal.

Si vous pensez déjà à vous inscrire à la maîtrise en histoire appliquée, vous pouvez suivre des cours de baccalauréat en urbanisme, en patrimoine ou en muséologie pour compléter votre formation. Si vous avez des contacts ou avez des intérêts pour un organisme où vous aimeriez effectuer un stage, vous pouvez effectuer vous-mêmes des démarches pour que ce soit possible.

SOFIE DESJARDINS
Étudiante à la maîtrise en muséologie, UQAM

Après avoir obtenu baccalauréat en histoire et cumulé plusieurs expériences de travail dans le cadre de stages COOP, j’ai opté pour la maîtrise en muséologie. Cette maîtrise professionnelle est une alternative de choix à l’enseignement de l’histoire et à la recherche fondamentale.

La programme accueille des étudiants qui proviennent de tous les horizons, mais ceux détenant un baccalauréat en histoire sont très bien reçus en raison de la forte proportion de musées d’histoire et de société au Québec. La première année d’étude est composée essentiellement de cours et de séminaires se concluant par un stage menant, en deuxième année, vers la réalisation d’un travail dirigé. Au cours des études, plusieurs opportunités s’offrent aux étudiants de maximiser leur expérience universitaire, y compris les voyages d’études, la participation à des projets réels et à des colloques.

Puisqu’il s’agit d’un programme très général, il est important d’identifier, le plus tôt possible, la fonction muséale dans laquelle vous vous spécialiserez et des institutions muséales où vous aimeriez faire votre stage puisque dès la rentrée, vous serez questionnés à cet effet. Je recommande fortement aux personnes intéressées par la maîtrise en muséologie de prendre connaissance de La muséologie : histoire, développement et enjeux actuels, [1] ou le Dictionnaire encyclopédique de muséologie pour entamer cette réflexion.[2]

Pour plus d’information, visitez le www.museologie.uqam.ca.

[1] GOB, André et Noémie DROUGUET. La muséologie. Histoire, développement, enjeux actuels. Paris, Armand colin, 2010, 317 p.
[2] DESVALLÉES, André et François MAIRESSE (dir.). Dictionnaire encyclopédique de muséologie. Paris, Armand Colin, 2011, 722p.

samedi 21 janvier 2012

Midi-causerie : Les maîtrises après le bac en histoire

Le Réseau Histoire de l'UQAM a le plaisir de vous inviter au midi-causerie Les maîtrises après le bac en histoire.

 
Une occasion conviviale de découvrir le programme, le cheminement personnel et les conseils de trois étudiant.e.s dans les programmes
: Maîtrise en histoire, profil histoire appliquée,
Maîtrise en histoire, profil mémoire et Maîtrise en muséologie.

 
Mercredi 25 janvier 2012, de 12h30 à 13h45 au local A-1750

Aucune réservation requise.
Activité gratuite.

Café et muffins offerts.




jeudi 24 novembre 2011

Compte-rendu de la conférence QU'EST-CE QUE L'HISTOIRE ORALE?



Rédaction : Marion Beaulieu, coordonnatrice des activités du Réseau Histoire.
Prise de notes : Élyse Bourassa-Girard, Josiane Brochu et Jimmy Guilleminot.

C’est avec grand plaisir que le Réseau Histoire de l’UQAM a présenté la conférence Qu’est-ce que l’histoire orale ? le mardi 22 novembre 2011. Pour la cinquantaine de convives réunis, ce fut l’occasion d’entendre trois exposés dont voici un rapport.


Une présentation générale de l’histoire orale
Yolande Cohen
Professeure, département d’histoire, UQAM
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C’est Mme. Yolande Cohen qui a entamé la conférence en présentant l’histoire orale et en développant la diversité et l’intérêt de la méthode

. 
L’ESSOR DE L’HISTOIRE ORALE
Au delà d’une simple technique de collecte de données, l’histoire orale est une approche, un mode de vie, une perception de la réalité. Si l’histoire orale est séculairement pratiquée dans de nombreuses sociétés, la discipline historique occidentale contemporaine a de plus en plus recours à cette technique, et ce , depuis les décennies 1960 et 1970. Depuis, la critique la plus fréquente en son endroit réside dans le manque de crédibilité dont elle souffre, notamment en regard du concept d’objectivité. À cela répondent les défenseur(e)s de l’histoire orale qu’il convient, en toute orthodoxie historienne, de croiser les sources pour remédier à cette faiblesse certes potentielle, mais non exclusive à l’histoire orale.

DE NOUVEAUX CHAMPS DE RECHERCHE
L’essor de l’histoire orale coincide avec l’arrivée et le développement de nouveaux champs de recherches historiques qui ont recours à des sources traditionnellement confinées à la sphère privée et/ou insondées : pauvres, femmes, exclus, marginaux, vagabonds, etc.. Au sein de ces champs de recherche historiques émergents, l’histoire orale opére un changement épistémologique majeur. Il s’agit, pour Michel Foucault notamment, de questionner l’ensemble des strates d’une histoire ; des sources officielles jusqu’aux journaux intimes.

UN CHANGEMENT DE PARADIGME
Les conséquences d’une telle méthodologie est inaliénable à celles d’un changement de paradigme. En effet, pour les acteurs de l’histoire narrée, cela implique le passage d’une condition d’objets historiques à celle de sujets. Cette subjectivité permet dès lors aux individus de devenir des agents actifs de leur histoire.

UNE HISTOIRE MILITANTE
L’histoire orale, en ce qu’elle implique de subjectivité, accompagne une histoire engagée. Elle permet d’aborder la perceptions des acteur(trice)s sur les actions qu’ils mènent eux-mêmes. La transmission directe du savoir qui échappe à la mise en forme écrite d’un récit s’exerce alors à travers un lien entre informateur(trice)s et chercheur(e)s, qui transmet une connaissance parfois inaccessible par l’écriture.



Une identité professionnelle de l’histoire orale
Eve-Lyne Cayouette Ashby
Coordonnatrice Histoire de vies Montréal
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IDENTITES PROFESSIONNELLES PLURIELLES
Dans un premier temps, Mme Eve-Lyne Cayouette Asbhy s’est exercée à mettre en lumière de pertinents et nombreux liens entre la méthode historique de l’histoire orale et ses applications en milieu professionnel. Diplômée d’un baccalauréat en anthropologie et d’une maîtrise en muséologie, Mme. Cayouette Asbhy entrevoit une panoplie de domaines d’emploi pour des individus formés en histoire orale.

Plus couramment développée dans le milieu académique anglo-saxon, l’histoire orale fait d’une part appel à diverses facettes du travail historique dont la recherche, l’entrevue, la traduction, la transcription, l’entrée de données. La mise en œuvre de projets d’histoire orale implique par ailleurs des emplois de vidéographes, d’archivistes, et de chargé(e)s de projet, notamment en milieu muséal, où, de façon générale Mme. Cayouette observe la tendance nette vers l’usage de l’histoire orale.

Enfin, il convient de souligner l’utilisation de l’histoire orale au sein de démarches artistiques documentaristes, cinématographiques et théâtrales.

HISTOIRES DE VIES MONTREAL
Eve-Lyne Cayouette coordonne le projet Histoire de vies Montréal qui réunit une quarantaine de chercheur(e)s, académiques et communautaires et dont l’objectif est de recueillir les témoignages de 500 montréalais(es) déplacé(e)s par la guerre, le génocide et autres violations aux droits de la personne.

UNE SUBJECTIVITE ASSUMEE
Considérant que l’histoire orale implique de rendre une subjectivité, Histoires de vies Montréal forme des personnes non professionnelles issues des commmunautés sollicitées, qui réalisent des entrevues qui donnent lieu à des récits d’individus ayant vécu des violences de masse d’une certaine façon, à un certain moment.

UNE VALIDITE HISTORIQUE
Enfin, Eve-Lyne Cayouette souligne que la richesse des témoignages de l’histoire orale s’exprime dans l’importance des vérités comme des mensonges, des silences comme des détails. En cela, l’histoire orale n’est pas désincarnée d’une prétendue «vérité historique».


Une application de l’histoire orale en milieu scolaire
Annie Girard
Enseignante, École secondaire internationale de Montréal
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«REGARD SUR LE CHILI, CONFRONTER LE PASSE»

Enfin, Annie Girard, enseignante au secondaire en histoire contemporaine a présenté le projet «Regard sur le Chili, confronter le passé». Entièrement réalisée par Mme. Girard et ses élèves, l’entreprise historique a donné naissance à une exposition et à un film documentaire de 29 minutes sur le Chili et Augusto Pinochet. Le projet originellement initié par deux anciens élèves de Mme. Girard a nécessité la formation d’une quarantaine d’étudiant(e)s à la technique d’entrevue puisque ce sont les élèves qui se sont chargés des archives, de la transcription, des textes, de la narration, du montage.

DES RETOMBEES
Cette aventure basée sur l’histoire orale a permis de tisser des liens personnels entre les étudiants et les trois montréalais(es) d’origine chilienne interviewé(e)s. Pour la classe d’Annie Girard, ce fut aussi l’occasion de se constituer en véritable équipe. Enfin, au-delà de la chaleureuse réception de l’exposition et du documentaire, le projet tout comme l’histoire orale, a permis de donner un sens aux livres et aux leçons d’histoire, tel qu’en témoigne un étudiant participant : «On a compris ce que c’est l’histoire»

mardi 15 novembre 2011

CONFÉRENCE : Qu'est-ce que l'histoire orale?

Le Réseau Histoire de l'UQAM vous invite à la conférence Qu'est-ce que l'histoire orale?

Soyez des nôtres le mardi 22 novembre prochain!
De 18h30 à 20h30
local D-R200, UQAM

ACTIVITÉ GRATUITE
Places limitées
Inscription obligatoire :
assistant.histoire@gmail.com

Une occasion de découvrir l'histoire orale et ses applications professionnelles.

Bienvenue à tous et à toutes!

18h30-19h Accueil, vin et fromage
Mot de bienvenue

19h Une présentation générale de l'histoire orale
Yolande Cohen
Professeure au département d'histoire de l'UQAM

19h30 Une application de l'histoire orale en milieu scolaire
Annie Girard
Enseignante au primaire, École internationale de Montréal

20h Une identité professionnelle de l'histoire orale
Eve-Lyne Cayouette Ashby
Coordonnatrice du projet Histoires de vies Montréal

20h30 Fin

Au plaisir de vous y voir en grand nombre!
 

mercredi 21 septembre 2011

Nouvelle page facebook du Réseau Histoire

Découvrez la nouvelle page facebook du Réseau Histoire de l'UQAM. Restez informé des derniers événements, offres d'emploi, activités et bien plus encore...
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